ETF, stop ou encore ? Par Léon KIRCH , Managing Partner – Chief Investment Officer European Capital Partners (Luxembourg) S.A.

Publié le 29/09/2025

La concentration du marché dans l’indice S&P 500 a atteint des niveaux extrêmes. Aujourd’hui, les 10 premières entreprises représentent environ 35 à 40 % de l’indice, soit un niveau proche des records historiques modernes. Bien que cela soit loin de la « large diversification » que de nombreux investisseurs attendent d’un fonds indiciel, cela signifie que la performance est de plus en plus déterminée par une poignée de mégacapitalisations.

Pour les investisseurs, cela crée un paradoxe : les ETF qui suivent le S&P 500 offrent une grande simplicité, mais ils comportent également un risque important lié à certaines entreprises. Pour les gestionnaires actifs, le défi est inversé : ne pas détenir ces grandes entreprises peut se traduire par un écart de suivi important et un risque pour leur carrière.

Chez ECP, nous restons fidèles à notre approche sélective : identifier les entreprises individuelles dont la capacité bénéficiaire est sous-évaluée et, lorsque nous utilisons des ETF dans des portefeuilles discrétionnaires, surveiller attentivement les risques de concentration qui s’y cachent.

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