La capitalisation boursière combinée de toutes les sociétés allemandes cotées en bourse s’élève désormais à 3 000 milliards de dollars, soit près d’un tiers de moins que les 4 300 milliards de dollars de Nvidia.
Chez ECP, nous croyons en l’exceptionnalisme américain, en la révolution de l’IA et au positionnement unique de Nvidia en tant que principal bénéficiaire de cette révolution. Avec un ratio cours/bénéfice prévisionnel de 31 et des prévisions consensuelles de croissance annuelle du BPA de 39 % au cours des cinq prochaines années, une partie de sa valorisation peut se justifier, à condition que ces taux de croissance puissent réellement être maintenus par une entreprise de cette taille.
Cependant, en tant qu’Européens et voisins proches de l’Allemagne, nous croyons également aux qualités de l’économie allemande malgré ses défis. Nous restons donc convaincus que les entreprises allemandes ne doivent pas être négligées. Sur ce marché, nous continuons à trouver des opportunités intéressantes et avons des investissements allemands dans nos portefeuilles.
Cette comparaison soulève inévitablement la question suivante : les choses sont-elles devenues disproportionnées ?