Entre 1970 et 2019, la croissance démographique, l’urbanisation mondiale et l’industrialisation en Chine ont entraîné une augmentation de 300% de la demande de métaux et de 200% de la demande de matières premières énergétiques.
D’ici à 2050, quatre défis majeurs se profilent :
- Satisfaire les besoins d’une population mondiale de plus de 10 milliards d’individus à l’horizon 2050 dont 6,6 milliards d’urbains.
- Répondre à l’intensité énergétique croissante des nouvelles technologies.
- Assurer la sécurité de l’indépendance énergétique : un enjeu de survie.
- Atteindre les objectifs de zéro émission nette de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C.
Indépendance énergétique, décarbonation et révolution technologique sont indissociables. Elles accélèrent la transition vers une électrification en profondeur de l’économie. Elles créent déjà une demande sans précédent de matériaux conducteurs, notamment dans la génération d’énergie, les infrastructures de réseaux, le stockage et les systèmes de conversion. Après 70 ans d’âge d’or du pétrole, les défis à venir des 25 prochaines années nécessiteront plus de métaux que jamais dans l’histoire de l’humanité. Les États considèrent désormais nombre de ces ressources comme critiques ou stratégiques. Ce nouveau cycle s’ouvre dans un contexte rappelant les années 1970-1980 : crises géopolitiques, risques inflationnistes, déficits publics élevés. Durant cette décennie, les matières premières ont livré des performances réelles supérieures à celles des actions américaines.
Investir dans les matières premières peuvent avoir du sens, afin :
- D’incorporer les défis des 25 prochaines années dans leur stratégie long terme ;
- D’accéder aux vertus patrimoniales des métaux précieux,
- D’intégrer le caractère diversifiant de la classe d’actifs matières premières.
Ces ressources seront critiques pour le monde de demain autant qu’elles seront stratégiques dans une allocation.
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